lundi 7 novembre 2011

Rendez vous en terre très connue!


La Querencia vous propose désormais de superbes voyages en Argentine! Stages de polo, randonnées équestres, visite du pays! Fort de partenaires solides et agrémentés, nous vous proposons de découvrir ce pays magnifique autour duquel nous échangeons depuis maintenant 5 ans, à chaque rencontre autour de nos expositions, de nos stands. Le cheval y est roi et vous pourrez apprendre et jouer auprès de professionnels, mais si vous n'êtes pas cavaliers bien d'autres activités s'offrent à vous. Vous pouvez trouver des informations ici: http://laquerencia.fr/ecommerce/36-voyages, et bien sur nous écrire pour avoir tout le programme au complet ou monter un voyage sur mesure!
Nous vous renseignerons avec grand plaisir.

vendredi 29 juillet 2011

Le talent d’Hugo Pratt à la Pinacothèque de Paris


Aujourd’hui parlons BD, littérature et voyages ! Il ne vous reste plus que quelques jours pour découvrir la grande rétrospective consacré au talentueux Hugo Pratt, le créateur du mythique Corto Maltese. Si je vous en parle, c’est parce qu’Hugo Pratt était un voyageur dans l’âme. Toute sa vie, il n’a eu de cesse de s’intéresser à différentes cultures. Et pour cause, chez lui l’imaginaire trouve son terreau dans la découverte des Autres. Les rencontres qu’il fait, le poussent toujours vers de nouvelles aventures littéraires. Au début des années 1950, il part en Argentine où son travail a attiré l’attention de deux éditoriales. Là, et comme tout au long de sa vie, les rencontres sont décisives : il collabore avec de nombreux dessinateurs et éditeurs. Plusieurs albums et personnages y voient le jour, Sargento Kirk, Rau Kitt puis Ann de la jungle. Véritable inventeur de la BD littéraire, il part ensuite à Sao Paulo pour donner des cours de dessin à la Escuela Panamericana de Arte. De retour à Buenos Aires il publie Wheeling et Capitan Cormorant. Mais c’est vraiment en 1967 qu’Hugo Pratt va réaliser l’album qui lui consacre sa renommé mondiale : La ballade de la mer salée. Un certain Corto Maltese y occupe alors un second rôle. Peu à peu les aventures du marin maltais apparaissent. Il devient alors un « Grand » du 9ème art. Mais son succès ne le détourne pas de son goût pour la culture et l’aventure. En 1976, il part au Canada et s’intéresse de près aux Indiens d’Amérique. De retour en Argentine dans les années 1980, il écrit El Gaucho. Un album situé dans le Buenos Aires du début du 18ème siècle lors de l’une des tentatives britanniques d’envahir ce qui était à l’époque le Virreynato del Rio de la Plata. Pour voir près de 150 aquarelles et les planches historiques de La ballade de la mer salée, rendez-vous à la Pinacothèque de Paris jusqu’au 21 Août !

jeudi 19 mai 2011

Et toujours en promo ce mois-ci...

Modèle "Laguito"
Modèle "Fedora"
Modèle "Australiano"



Tous en paille d'équateur, bandeau noir ou marron, bandeau en cuir pour le modèle Australiano. Du XS au XXL, et tous à 59€ au lieu de 80€! Profitez du soleil avec classe!!

jeudi 12 mai 2011

23000 kilomètres avec des criollos...


Puisque ce blog est consacré à l’Argentine et son artisanat, ses produits mais aussi à sa culture et son histoire au sens large, je ne résiste pas à l’idée de vous faire partager une histoire que je trouve incroyable, qui fait aujourd’hui partie intégrante de ce pays et du monde équestre. Cette histoire, est celle de l’étonnant pari qu’a relevé Aimé-Felix Tschiffely, un jeune historien suisse, au milieu des années 1920. Son objectif était ambitieux. Réaliser un trek de 23 000 kilomètres avec deux Criollos Argentins et témoigner ainsi de l’incroyable force de ces chevaux, présumés être les chevaux les plus résistants au monde. Un pari d’autant plus fou que Gato y Mancha, les deux chevaux de cette expédition, étaient alors âgés de 15 et 16 ans, et avaient toujours vécu en liberté dans la pampa argentine. Partis de Buenos Aires en 1925, ils arriveront à New York 3 ans plus tard, en 1928. Quel pas en avant dans la vie d’un Homme ! Pourtant la route est simple vous dirons les gens du pays, ¡siga derecho no más ! c'est-à-dire allez tout droit devant vous. Mais ne vous méprenez pas cela prend du temps. Aimé-Felix a dû apprendre à dialoguer avec la nature, à la contourner et à s’incliner lorsqu’elle devenait trop imposante. La Cordillère des Andes ne ressemble en rien à la pampa ! Si le départ d’Aimé-Felix a suscité de nombreuses moqueries, son arrivée a quand à elle soulevé une vague d’admiration et de respect, tant pour lui que pour ses deux fidèles compagnons Gato y Mancha. Sans eux, cette aventure aurait été quasiment impossible. Pendant 3 ans, ils ont été sa seule famille, ses seuls amis. Compagnons de marche le jour, ils se blottissaient les uns contre les autres la nuit venue. Ce fabuleux périple a conforté les dires de ceux qui considéraient les Criollos Argentins comme les chevaux les plus robustes et courageux au monde. Descendants directs des meilleurs chevaux des colons espagnols, ils se sont habitués à la pampa et ont développé une force inouïe. Pendant près de quatre siècles, ces chevaux ont accompagné les gauchos dans leur travail quotidien et dans leurs parties de chasse. Figure clé des haciendas, les Criollos sont aussi réputés pour leur grande capacité d’endurance. Cet atout en fait de fantastiques coureurs au polo. Leur durée de vie est elle aussi remarquable puisqu’ils atteignent facilement l’âge de 40 ans. Gato et Mancha n’ont pas dérogé à la règle. Décédés à l’âge de 36 et 40 ans, ils sont désormais dans le musée qui leur est dédié au complexe muséographique provincial « Enrique Udaondo » de la ville de Lujàn. Un hommage qui assure à cette race la reconnaissance de ses aptitudes.

jeudi 28 avril 2011

Et si pour changer j’achetais un produit qui dure ?

Acheter, utiliser et jeter. Tel est le cycle de vie de la plupart des produits que nous consommons aujourd’hui. Face aux productions en série qui répondent à une logique de l’urgence. Quand produire vite pour vendre vite est un gage de réussite pour l’entreprise, La Querencia prend le parti de poser un autre regard sur la mondialisation des échanges. Dialogue et respect des artisans font partie intégrante de sa logique commerciale et des partenariats commerciaux qu’elle a su nouer au fil du temps. C’est grâce à de nombreux voyages en Argentine et à une recherche appliquée pour trouver les meilleurs artisans que nous sommes heureux de vous proposer, depuis maintenant quatre ans, des produits de qualité. Qualité mais aussi série limitée puisque nos produits ne sont réalisés ni à grande échelle ni de façon industrielle. Et quoi de plus précieux que de posséder un objet que peu de monde détient ? Tout ceux qui ont déjà acquis un couteau de gaucho ou un bijou savent de quoi nous parlons! Des produits uniques qui sauront vous enchanter longtemps puisqu’ils sont garants d’un savoir faire traditionnel. Même si aucun label ne vient officialiser ce commerce éthique, notre travail contribue à faire perdurer une filière économique malgré la mondialisation et l’engouement pour la production à grande échelle. Faire du shopping made in Argentine avec La Querencia, c’est faire le choix de la qualité durable !

jeudi 20 janvier 2011

" Un travail quotidien et pourtant singulier"

Dans la même veine que le dernier article, et toujours pour montrer à quel point les articles présentés dans les ventes et sur le site internet sont artisanaux, où et comment ils sont faits, deux nouveaux films. Bien sur d'autant plus intéressant pour celui qui comprend un peu ce qui s'y dit. Ce qui est touchant c'est que tous ont un parcours commun. Comment ils ont commencé à apprendre: enfants vivants à la campagne, ayant fait peu ou pas d'études du tout parce qu'il fallait aider leurs parents "peones" dans une estancia. C'est là qu'ils apprennent à travailler le cuir, ou les aciers, en amateurs. Et puis ils y prennent goût et finissent par devenir de véritable maestros dans leur art. Il est clair que travailler le cuir cru ou forger une lame pour un couteau, une dague et pouvoir la présenter avec fierté dans les foires et concours nationaux, ne s'improvise pas.

Et puis il y a la fierté de ces hommes qui racontent le bonheur d'avoir pu payer des études à leurs enfants grâce à leur travail. Alors oui nous pensons en travaillant avec eux et même si nous ne pouvons nous prévaloir d'aucun label que nous contribuons à notre façon à ce que l'on appelle commerce équitable!

C'est pour cela aussi que nombre de nos produits sont de petites séries et que vous avez peu de chances de trouver quelqu'un d'autre avec le même modèle. C'est pour cela aussi qu'ils ont un certain coût, rien en comparaison du temps passé dessus en réalité. C'est pour cela que nous pouvons adapter parfois vos demandes spécifiques.






jeudi 6 janvier 2011

Quand je suis sur les salons je suis souvent surprise par l'incrédulité des clients vis à vis de l'origine argentine et artisanale de mes produits. J'ai donc décidé de montrer une série de petits reportages réalisés par une chaîne argentine, sur les artisans de la province d'Entre Rios. Vous saurez comme ça d'où viennent le couteau, la ceinture en cuir cru, les bracelets tressés ou les bottes que vous m'avez achetés! Je ne suis pas la réalisatrice de ces reportages. Je n'ai fais que les emprunter à Campo en Accion et je les en remercie.

En les visionnant je suis encore plus convaincue par le fait de promouvoir ces si beaux objets, de participer un peu de la survie de notre artisanat et de le faire connaître de quantités de personnes.

Pour commencer, deux films sur le traitement du cuir cru, comment on fabrique les liens, et comment on tresse les manches des couteaux, les fameux "couteaux de gauchos" dont vous êtes tous fans! Evidemment l'interview est en espagnol...passez les 3 premières minutes pour aller au traitement du cuir.

El Guasquero, Sarandi del Yí from antrosvisuales on Vimeo.